Trouver sa voie spirituelle

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Avoir confiance en soi

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La confiance en soi n'est pas automatique, on ne l'obtient pas forcément naturellement, ça dépend beaucoup de la façon dont on a été élevé, éduqué, nourri intellectuellement et spirituellement, enrichi d'amour sincère par les parents et par son entourage, mais cela dépend aussi de comment on se perçoit et de comment les autres nous perçoivent.

Avoir confiance en soi, si cela n'est pas ancré en nous, ça s'apprend, c'est quelque chose à accepter en soi, c'est s'accepter et s'aimer.

S'accepter et s'aimer, c'est se connaître, se découvrir et se redécouvrir, c'est essayer ou pouvoir regarder en soi pour savoir qui on est.

S'aimer c'est oser plonger en soi et oser être honnête envers soi-même, être honnête envers les multiples facettes que nous avons en nous même.

 

Avoir confiance en soi peut être un long parcours pour certains, ceux qui ont souffert d'amour surtout, ceux qui ont vécu la violence dans différentes formes.

Ce n'est pas si facile que ça de laisser le passé au passé et de se nourrir des expériences pour mieux vivre son présent, mais c'est possible avec de la patience, de la compréhension envers soi-même, de la tolérance envers soi et les autres.

Les autres, ceux qui nous ont fait souffrir ne sont pas nous, tout pardonner n'est pas toujours possible mais se pardonner pour avoir laisser les autres nous dominer ou autre est tout à fait possible.

Parfois, on est obligé de couper les ponts avec des personnes toxiques, on se rend compte alors que dans cette relation de victime/bourreau on a eu une part de responsabilité, c'est souvent dur à accepter mais la création de réactions nocives entre deux personnes dépend souvent de l'acceptation des deux personnes à recevoir sans broncher ou à continuer de faire du mal parce que l'autre encaisse.

Je ne parle évidemment pas des gens qui ont vécu cela avec un ou des adultes de leur entourage voire de leur cercle familial, car le rôle des adultes est de protéger et élever (vers le haut) les plus jeunes et non de les clouer au sol.

 

Ce qui est difficile n'est pas impossible et je pense que ceux qui trouvent la force en eux pour s'élever malgré ce qui pourrait les en empêcher ont bien souvent une grande force intérieure qui ne demande qu'à être exploitée.

Dans ma vie j'ai rencontré pas mal de personnes qui par chance n'ont jamais rien vécu de dramatique ou de grave ou qui ont pu vivre leur enfance et adolescence dans un environnement stable et rassurant, aimant. Ce type de personnes est généralement celui qui a le plus de mal à tenir debout dans les épreuves de leur vie, épreuves qui peuvent paraître minimes pour d'autres qui en ont plus baver. Ce type de personnes sont ceux qui, la plupart du temps, ne comprennent pas les douleurs des autres, même s'ils peuvent sembler compatir. Ce sont aussi ceux qui lâchent les armes plus rapidement que ceux qui ont l'habitude de devoir lutter.

 

Comme quoi, les "misères" de la vie, notamment dans l'enfance et l'adolescence, peuvent servir de tremplin pour affronter les barrières et les épreuves qu'on rencontrera plus tard dans notre vie d'adulte.

 

Mais ce n'est pas parce que quelqu'un semble avoir eu une enfance sans problème que cette personne va avoir forcément confiance en elle, cela n'est pas vraiment un facteur déterminant. Dans notre "monde" où on se compare tout le temps à n'importe qui, avoir une vie lisse n'est pas un atout (aux yeux des gens) mais peut paraître ennuyeux comme si il fallait absolument avoir des choses à raconter pour exister. On ne se contente pas du bonheur ou de la tranquillité, il faut en plus que autrui nous reconnaisse comme une personne intéressante pour pouvoir se trouver soi-même digne d'intérêt et c'est assez triste comme réaction. A notre époque on voit beaucoup de personnes qui mentent consciemment sur leur vie (même dans des détails insignifiants), d'autres qui s'inventent une autre vie. Mais ce qu'on rencontre encore le plus souvent dans la communication avec les autres, c'est le petit jeu de "celui qui en aura le plus", c'est à dire untel raconte quelque chose à quelqu'un et forcément la personne à qui il parle a vécu aussi la même chose mais en pire ou en mieux. Ca pourrait être drôle, mais cela n'a aucun sens et n'apporte rien.

 

Ce qui peut arriver de pire aux personnes qui manquent de confiance en elles, c'est de penser ou croire que quelque chose ou une personne dans leur vie comblera ce manque de confiance en elles. Cela peut être un conjoint, un ami, une activité, un loisir, un métier ou d'autre chose. Dans ce cas là, la personne ne s'accepte pas en tant qu'être mais en fonction de la relation qu'elle a, de l'activité qu'elle a ou autre. Elle met certainement inconsciemment tous ses espoirs dans le conjoint, l'ami ou l'activité, s'effaçant peu à peu et un peu plus chaque jour. C'est aussi le cas des mères au foyer qui ne semblent plus avoir d'identité propre en dehors de leur rôle de mère. Tant que les enfants ont besoin de leur mère pour les actions de la vie de tous les jours, tout marche comme sur des roulettes mais le jour où ils commencent à être autonomes et à devenir assez grands pour être indépendants de leur mère, cette femme ne trouve plus sa place et si elle n'évolue pas vers la prise de conscience qu'elle doit aussi vivre pour elle, elle deviendra probablement frustrée, collante, culpabilisante, à la recherche d'affection et d'attention, elle pourra même aller jusqu'à reprocher à ses enfants d'avoir perdu ses belles années pour eux et "voilà comment on me remercie".

C'est un exemple comme un autre qui peut se calquer sur plusieurs situations différentes, et je n'ai rien contre les femmes au foyer étant donné que j'ai pendant plusieurs années été dans le même cas.

 

La recherche de la reconnaissance est ce qui peut affecter le plus la confiance en soi car nous sommes nous, les autres sont les autres, nous ne pouvons forcer personne à nous aimer, nous apprécier ou nous remercier, et honnêtement je ne vois pas du tout l'intérêt si la reconnaissance n'est pas sincère et qu'elle ne vient donc pas du coeur. Mais si vous réfléchissez un peu, vous vous rendrez compte qu'on connaît tous quelqu'un qui fonctionne comme ça. N'avez-vous pas remarqué alors que c'est bien souvent ce genre de personnes qui sont les premières à avoir la critique facile et généralement qui se place en victime dans les situations où elles n'ont pas forcément le beau rôle?

La recherche de reconnaissance favorise l'envie, qui se transforme peu à peu en rancune envers ceux qui "devraient" être reconnaissants, et parfois en jalousie envers ceux qui sont heureux et bien dans leur vie.

 

Voilà pourquoi si on fait quelque chose pour quelqu'un il faut vraiment en avoir envie et ne rien attendre en retour de particulier, en dehors des activités professionnelles bien sûr. On doit éviter le plus possible aussi de "penser à la place de l'autre", car la plupart du temps on est complètement à côté de la plaque. Cogiter sur comment faire pour être intéressant dans sa vie (et aux yeux des autres) n'apporte rien sinon de la perte de temps et d'énergie qu'on pourrait utiliser autrement pour soi.

 

Avoir confiance en soi, non ce n'est pas évident, on a tendance à se juger sévèrement, on est même parfois celui qui nous empêche le plus d'évoluer vers la guérison intérieure en se clouant soi-même au sol.

 

Se connaître intérieurement est selon moi la meilleure façon de pouvoir avoir confiance en soi ou de développer cette confiance. Se prendre par la main comme un ami, se regarder avec bienveillance, oser avoir des lacunes, oser avoir des forces, c'est tout un art!

On peut travailler sur son développement personnel sérieusement, c'est important, mais il n'y a pas une seule façon d'y parvenir, chacun trouvera la façon qui lui convient. Récemment j'avais créé un test "équilibre des énergies avec les chakras" qui permet de voir comment nos chakras sont équilibrés et donc voir si l'ensemble est harmonieux, quels chakras ne sont pas assez énergisés ou trop car cela permet par des questions qui semblent hors propos ou anodines de voir les domaines qui sont les plus ou les moins favorables pour nous. Je pense que je mettrai prochainement ce test en ligne, bien qu'il ne soit pas parfait, je pense qu'il peut être un bon outils pour ceux qui ne sont pas "capables" d'être honnêtes envers eux-mêmes ou ceux qui se voilent la face ou encore ceux qui ont toujours tendance à se dévaloriser.

 

La prise de confiance en soi nettoie sérieusement l'environnement de celui qui commence ce travail, tous les parasites (humains, situations, habitudes...) sont peu à peu éloignés consciemment de nos vies, c'est un peu comme un acte de purification. Car la confiance en soi ne peut pas s'exprimer pleinement dans un environnement défavorable, ou alors si on ose pas faire ce ménage on retombera inévitablement à chaque fois au point de départ et à force peut-être on finira par comprendre le message.

 

Ce qui est le plus difficile, après les habitudes qui polluent notre confiance, notre moral (et notre morale!) c'est couper les liens ou s'éloigner des personnes qui nous empêchent de nous élever, d'être nous même. En réalité, ces personnes ne nous en empêchent pas, c'est nous qui nous en empêchons pour éviter de faire souffrir la personne ou nous pensons ne rien pouvoir changer pour faire plaisir à cette personne. La communication reste la meilleure des choses, être honnête avec les gens qu'on aime c'est indispensable. Savoir dire de belles choses, c'est bien, mais savoir dire la vérité même quand elle fait mal: c'est mieux. Les gens qui font partie de notre entourage familial ou autre et pour qui nous n'avons pas de sentiments amical ou que nous n'apprécions pas n'ont rien à faire dans nos vies. Je sais, ça aussi ce n'est pas ce qu'il y a de plus simple à réaliser, mais je ne comprends pas les gens qui s'obligent à rester en contact avec d'autres juste pour faire bien devant les parents, les enfants, la famille ou les amis. A quoi ça rime? Soit on vit sa vie pour soi, sans pour autant être un gros sauvage égoïste et on assume ses choix, on communique ses avis. Soit on assume de ne pas vivre pour soi, mais pour les autres, et en ce cas on assume aussi le fait de ne jamais être réellement soi-même, parce qu'on l'a décidé. Bien sûr, il y a aussi du "gris", on est pas tout blanc ou tout noir. Je comprends parfaitement qu'on ne puisse pas rayer de sa liste de connaissances untel ou untel, mais justement "connaissance" ne signifie pas amis, ni quelqu'un qui compte énormément pour nous, donc tout doit être proportionnel et cohérent avec le type de relation instaurée.

 

Pour moi, vous me direz c'est facile car je suis très entière dans mon caractère, j'aime ou je n'aime pas, je suis rarement dans la tiédeur. C'est un atout comme une faille aussi car je suis difficilement impressionnable par les obligations que les autres aimeraient imposer, je ne suis pas facilement influençable par la culpabilisation, mais d'un autre côté si on me respecte apparemment pour mon caractère on me juge aussi rapidement dans des cases comme "sauvage", "hautaine", "dure" et j'en passe... tout cela parce que je me protège des pollutions extérieures et de ce que je juge inutile dans ma vie après toujours un moment de réflexion tout de même. Alors, il y a toujours le revers de la médaille quoiqu'on fasse.

 

La confiance en soi, c'est aussi une question d'âge ou d'expériences (ou les deux). Je m'en rends compte avec mon âge justement, mais je pense que d'autres personnes plus jeunes ont acquis la confiance en eux pour et par d'autres raisons. Partir de zéro pointé niveau confiance en soi et renaître de ses cendres, c'est possible, ça demande du temps, ça demande beaucoup de compréhension envers soi-même, parfois beaucoup de larmes après ou avant avoir frôlé le néant et surtout ça demande d'apprendre à s'aimer.

On croit parfois qu'on y arrivera jamais, que ce n'est pas possible, soit parce qu'on a été traitée comme un moins que rien, soit parce qu'on a subi la violence psychologique, physique, les deux, ou tout en même temps, ou alors parce que les parents ont transmis leur pollution à leurs enfants (dépression, jalousie, suicide, violence), bref chacun son histoire, mais pour avoir frôlé plusieurs fois le plus bas, me demander à quoi bon être ici, je peux vous dire qu'on peut s'en sortir, par contre il faut savoir saisir les occasions que la vie met sur notre chemin et il faut aussi pouvoir s'aimer peu à peu ou se laisser aimer au début si on n'arrive pas à le faire soi-même. Si on a plus confiance en soi, plus confiance dans les autres, on peut garder confiance en notre âme, en nos guides qui nous aiment tels qu'on est.

Se dire qu'on est aimé quand on a plus confiance, c'est dur, on y croit pas, on y croit plus, et on aurait presque peur d'éprouver ce sentiment envers soi. Quand on en est rendu là, on peut se laisser aller, il faut se laisser aller, il faut savoir baisser les armes quand on est son propre ennemi, pourquoi vouloir se détruire, se blesser? Pourquoi avoir peur de soi, de son âme?

On peut se laisser aller de plusieurs façons, mais il faut se libérer des émotions qu'on retient depuis trop longtemps. Chaque être devrait être en mesure de se dire chaque jour en se regardant dans la glace "Je m'aime, je suis heureux d'être ici, je suis heureux de ma vie". Mais si au début c'est trop difficile, sans rire, un animal de compagnie ça aide beaucoup. C'est une thérapie comme une autre, aimer et se laisser aimer par un être vivant, accepter son amour, et peu à peu se dire qu'on est capable aussi de reconnaître cet amour pour nous en nous.

 

Je vous souhaite à tous plein de bonheur, de courage, de force, d'amour...

 

 



21/07/2015
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